Journal du Québec

Pour la première fois, nous passons trois mois au Québec.... Impressions de voyage

chaque jour, je viendrai ici vous faire part du déroulement de notre séjour qui comportera de nombreuses visites.

Lundi 2 mai, 4h45 le réveil sonne et nous nous préparons à vivre une longue journée.

En effet, pour la première fois de notre vie, nous allons prendre trois mois de vacances. Le fait est que nous sommes retraités et qu’en tant que tels pourrions être considérés comme déjà en vacances… Mais loin s’en faut. La vie de retraité n’est pas de tout repos.  A-t-on déjà entendu un retraité dire qu’il avait le temps ? Non, les retraités n’ont jamais le temps de rien.

Et nous ne faisons pas exception à la règle. Alors partir trois mois en vacances devient pour nous une aventure.

Jean-Pierre ayant un souci de santé actuellement,  j’ai consacré plusieurs heures à  rassembler  tous les documents qui devaient être indispensables pour un voyage sans problème (ordonnance, certificats médicaux, attestations etc).

4h45 donc, le réveil sonne et nous nous levons prêts à affronter cette journée.  Nous nous dépêchons car nous avons rendez-vous avec notre ami Jean-Louis à 6h pour nous rendre à l’aéroport de Marignane.

Jean-Louis n’est jamais en retard et à 6 heures précisément, il est là ! Après lui avoir donné quelques consignes, nous descendons nos bagages ; deux grosses valises dont une uniquement consacrée à la santé de Jean-Pierre (trois mois de traitement et les appareils qui vont avec), l’appareil à oxygénothérapie, l’appareil photo et ses objectifs (pour vous faire de belles photos), le sac et les papiers et enfin…. Kiss le chien dans son panier.

Circulation plus que fluide à cette heure matinale et nous arrivons à l’aéroport vers 6h45. Après des aux revoir et à bientôt, sans oublier les merci et portes-toi  bien, nous nous séparons de Jean-Louis et entamons notre galère.

Première étape, nous assurer que l’assistance à laquelle Jean-Pierre a droit compte tenu de sa santé sera bien réelle. Pour cela, direction le guichet d’Air France où une hôtesse charmante nous confirme, après  avoir vérifié notre dossier, que notre assistance est bien prévue. Elle nous fait patienter quelques minutes et nous dirige vers le guichet où il est procédé à notre enregistrement. Ouf ! tout se passe bien, les bagages ne sont pas trop lourds, le chien est bien enregistré en cabine de même que l’oxygénothérapie. L’autorisation de sortie de territoire qui devait être indispensable ne m’est pas demandée, les ordonnances, certificats médicaux et autres documents ne me sont pas demandés non plus. On vérifie juste nos passeports et celui de Kiss.

Cet enregistrement terminé, nous patientons quelques instants pour la mise à disposition du fauteuil roulant et de son accompagnant.

Ce dernier arrive très vite. Jean-Pierre aurait pu espérer une belle jeune fille blonde….. Mais non, ce n’était hélas qu’un jeune homme, mignon et  au demeurant fort aimable mais imaginez la déception de Jean-Pierre qui voyait là l’anéantissement de tous ses espoirs.

Toute plaisanterie mise à part, je me dois ici de faire l’éloge de ce garçon et de la société qu’il représentait pour sa compétence et son efficacité dans la prise en charge de personnes à mobilité réduite.

Nous arrivons donc au contrôle des frontières. Tous ceux qui n’ont jamais pris l’avion ont raté quelque chose d’important dans leur vie.

Je pense en effet que l’observation à la fois des passagers mais également des services de sécurité est à effectuer. De cette observation devrait sortir un bon film comique.

En regardant bien, on se rend compte que la sécurité n’est pas appliquée de la même manière que l’on ait à faire à tel ou tel autre agent. Il y a l’aimable qui pour autant fait extrêmement bien son travail, celui ou celle qui se prend très au sérieux, courtois  mais sans plus, il y a également ceux qui sont coincés dans leur bulle et n’écoutent absolument pas ce que vous leur dites, ceux qui s’énervent parce que vous avez oublié une pièce de monnaie dans votre poche ou une clé ce qui déclenche immanquablement les systèmes d’alarme…. Et puis, et puis il y a ceux que je préfère. Cette catégorie d’individus qui s’imaginent que l’uniforme qu’ils portent sur le dos leur donne tous les droits à commencer par celui de vous prendre pour un imbécile et qui ne pensent jamais que l’imbécile pourrait bien être…..eh oui ! celui ou celle qui vous contrôle.

Côté passagers, ce n’est pas triste non plus….  Entre l’étourdi qui vient de lire le panneau précisant tous les objets interdits et qui arrive tranquille sa bouteille d’eau à la main, ne comprenant pas qu’il doive la jeter, le stressé qui panique à la moindre parole de l’agent de sécurité, le râleur qui n’a pas compris que le plus fort sera toujours l’agent de sécurité et obtempère, mais à contre cœur lorsqu’on lui demande de retirer ceinture, montre, voire chaussures etc.

Et puis, il y a des passagers qui comme moi, précise tout de suite qu’ils ont tel ou tel problème, demande si l’on doit vider le sac, sortir tel appareil etc. Cette précision est importante pour la suite…

Jean-Pierre passe donc le poste avec Kiss que l’employé lui demande de sortir de son panier. Il s’exécute.  Mais ça ne suffit pas. Il faut également lui retirer le collier, ce que Jean-Pierre traduit par retirer la laisse. C’est fait !  Kiss passe le portique de sécurité. Hélas, il déclenche l’alarme, on le renvoie donc de l’autre côté.

Pendant ce temps, j’ai moi-même déposé sur les différents plateaux appareil à oxygène, sac, appareil photo en prenant bien soin de sortir le boitier, de mettre à part les objectifs, j’ai retiré la montre, sorti le téléphone de ma poche, demandé à l’agent de sécurité si je devais vider le sac, précisé que j’avais une prothèse et que donc j’allais immanquablement déclencher le système d’alarme (il a donc fallu que j’ôte les chaussures)….

Je récupère le chien, lui retire le collier, le prends dans les bras passe le portique et…. ? Et oui, déclenche l’alarme.

Pas de chance, je tombe sur un agent de sécurité de la dernière catégorie citée plus haut. Celle de l’uniforme qui change la donne…. Elle (car le pire de cette catégorie c’est bien la gente féminine) me demande ou devrais-je dire m’ordonne de repasser le portique avec le chien. J’obtempère. Je dois ensuite laisser le chien passer tout seul. Il s’exécute et ne déclenche pas l’alarme c’est déjà cela. Vous imaginez le petit Kiss, chien terroriste ? Ceci étant, ne comprenant pas pourquoi je ne suis pas derrière, il revient vers moi. Je l’appelle mais en même temps je dois à mon tour m’exécuter et repasser ce portique qui se déclenche à nouveau. Je l’avais bien dit que j’avais une prothèse….  Je passe donc au détecteur manuel, mais  préoccupée par l’avenir de mon animal préféré, je n’ai pas la position requise pour cette analyse électronique de mon anatomie. Le détecteur se déclenche donc  à deux reprises.

L’Agente de sécurité :  « vous avez donc une prothèse de chaque côté ? »

Moi : « ah non, à moins qu’on ne me l’est posée à mon insu dans la nuit, pour le moment je n’ai que le côté gauche ! » (ça ne la fait pas rire du tout et moi non plus, toujours préoccupée par mon chien que je m’évertue à rappeler).

On recommence, et l’appareil recommence lui aussi à biper deux fois. Alors je réalise que j’ai les deux jambes parallèles et que j’aurais normalement dû les écarter à la demande de l’agent de sécurité qui ne m’a rien demandé du tout…

J’écarte donc les jambes… Imaginez la scène, les bras en croix, les jambes écartées et le buste tourné vers le portique pour rappeler mon chien à la raison et le faire revenir vers moi.

Enfin ça y est, l’appareil n’a bipé qu’une fois et du bon côté quant à  Kiss, il est enfin revenu….

Il me faut maintenant à la vitesse grand V me rechausser, remettre les vêtements, reprendre possession de mes affaires, vérifier que je n’ai rien oublié et rejoindre Jean-Pierre.

Nous arrivons à la porte d’embarquement,  l’accompagnant nous laisse, il reviendra dès le début de l’embarquement.

Je profite de ces quelques moments de répit pour effectuer quelques achats de dernière minute.

Au moment de ranger tout cela dans mon sac, je m’aperçois avec frayeur qu’il y a au fond d’une petite poche de ce dernier un objet strictement interdit. Je suis stupéfaite de constater que cet objet, bien plié dans son étui n’ait pas été détecté par les rayons. Pas étonnant alors que des objets plus dangereux puissent être introduits dans  les avions.

A ma surprise se mêle l’inquiétude, car nous sommes encore à Marseille et nous devons changer de vol à Roissy et,  si je me réfère à notre dernier voyage, nous devrons repasser le poste de douane. Je me demande également ce que vont devenir les friandises que je viens d’acheter pour mes amis. Lorsqu’on ignore que l’on est dans l’illégalité, on reste naturel, mais dès lors que l’on se sait en faute, on devient plus hésitant. C’est exactement comme une tâche sur un vêtement ; tant qu’on ne l’a pas vue, tout va bien, mais dès que l’on s’est aperçue qu’elle était là, on ne voit plus qu’elle.

D’un naturel « cool » je me dis, « on verra bien sur place ».

Nous embarquons à 13h30 comme prévu et nous installons tranquillement à nos places pour un peu plus d’une heure de vol.

Arrivés à Roissy, un fauteuil et son accompagnant attend Jean-Pierre, tout va bien. Surtout que j’apprends avec  soulagement que nous sommes en transit et que nous ne repasserons pas par la case « douanes », nous ne toucherons pas non plus…. Non,  nous ne sommes pas au Monopoly, mais à l’aéroport.  L’objet du délit va pouvoir voyager tranquillement, ah oui, je ne vous ai pas dit, mais l’objet en question n’était autre qu’un couteau…. Vous comprenez maintenant mon inquiétude et mon malaise !

Le  transfert d’aérogare s’effectue dans d’excellentes conditions dans une navette spéciale pour les personnes à mobilité réduite, notre satisfaction va s’arrêter là. L’employé nous plante en effet dans une salle nous précisant toutefois qu’il nous faut attendre et que l’on va venir nous chercher avec un fauteuil.

Tranquilles et confiants, nous attendons, nous avons le temps notre vol n’étant prévu qu’à 13h45.

Mais le temps passe, passe et passe de plus en plus vite et nous ne voyons venir personne. Je m’adresse à une employée présente dans la salle et lui demande si par hasard on ne nous aurait pas oubliés.

-          Je ne sais pas me dit-elle, car vous n’êtes pas pris en charge par nous mais par une autre compagnie.

-          Bien, pourriez-vous joindre cette compagnie ?

-          Non, nous n’avons aucun numéro de téléphone, il vous faut attendre.

Attendre oui, mais l’heure d’embarquement approche dangereusement. Jean-Pierre s’énerve et je me rapproche à nouveau de l’employée lui demandant si la distance entre la salle où nous nous trouvons et la porte où nous devons embarquer est grande.

-          Je ne sais pas, mais cet aérogare est très grand….

Finalement, l’accompagnant qui nous avait déposés quelques heures plus tôt est de retour. On se réjouit, mais on a tort car il  n’est pas porteur de bonne nouvelle. Il n’a toujours pas réussi à nous avoir un fauteuil. Il nous invite à rejoindre à pieds la porte d’embarquement « qui n’est pas très loin en sortant de l’ascenseur ».

Pas loin… pour une personne valide je suis d’accord, mais pour une personne ayant des difficultés à se mouvoir ce « pas loin » se transforme vite en « bout du monde » !

Il y a pas loin de 100 mètres à parcourir, avec le chien dans son panier, l’appareil d’oxygénothérapie (heureusement sur roulettes), l’appareil photo et ses accessoires et enfin le sac à dos contenant entre autres tous les papiers qui  n’ont servi à rien. L’un, insuffisant respiratoire et moi « gueule cassée des transports en commun » parcourons comme nous le pouvons cette centaine de mètres.

Comble de malchance, le tapis roulant sensé nous faciliter le parcours est en panne. Nous finissons par arriver à la porte 46 et je me dirige immédiatement vers l’hôtesse, lui expliquant notre situation et lui demandant si notre assistance sera effective pour l’embarquement. Très gentiment l’hôtesse me répond qu’il est bien prévu une assistance et que « normalement » il devrait y avoir quelqu’un pour aider Jean-Pierre à embarquer.

L’embarquement débute à l’heure, mais toujours pas de fauteuil en vue. Je demande à nouveau… la réponse est la même, ça ne dépend évidemment pas des hôtesses et il nous faut attendre. Mais attente et patience ne riment pas avec Jean-Pierre qui s’énerve. Et quand Jean-Pierre s’énerve, la respiration est altérée. Du coup, nous décidons de nous présenter à l’embarquement des « sky priority » et peu importe si nous n’avons pas droit à ce statut. Après tout, la normalité ne semble pas de mise…

Le personnel d’Air France compréhensif nous laisse passer et doucement nous arrivons à notre place située tout à fait en queue d’appareil.

Ca y est nous sommes installés, Jean-Pierre se détend, confiant pour la suite tout va bien.

Après 7 heures de vol tranquilles, nous arrivons à destination et ne sommes pas au bout de nos surprises.

Comme cela nous avait été spécifié, nous restons assis et attendons que la majorité des passagers soit descendue pour nous préparer. J’ai confirmation par une hôtesse, notre accompagnant est à la porte.

Nous arrivons et je vois trois fauteuils qui trônent sur la passerelle m’imaginant déjà qu’un de ces trois bolides est destiné à Jean-Pierre.

Première surprise, ces fauteuils sont certainement là uniquement pour rassurer les personnes à mobilité réduite car l’employé en charge de nous aider nous informe que nous devons nous rendre (sans fauteuil) jusqu’à l’ascenseur au bout de la passerelle qui fait tout de même plus ou moins 70 mètres de long et qui commence par descendre pour enfin remonter…

Mais nous sommes rassurés, un banc est à notre disposition pour attendre ! Banc que nous atteignons péniblement.  Trois personnes sont déjà là et après nous une cinquième arrive.

Pour accompagner ces cinq personnes un seul employé qui doit faire rouler cinq fauteuils et porter les bagages d’une d’entre elle !

Mission impossible, il faut donc trouver une solution. Ce monsieur n’est pas à court de ressources.  Pour ce qui concerne Jean-Pierre il se tourne vers moi et me dit tout simplement que je vais devoir pousser le fauteuil. Il tient le même discours à une deuxième personne. Il s’occupera de la troisième et la quatrième va devoir attendre qu’il revienne…

Je lui réponds qu’il est hors de question que je pousse le fauteuil, comment pourrais-je le faire d’ailleurs en ayant dans une main les sacs dans l’autre main l’appareil d’oxygène. Dois-je pousser le fauteuil avec les pieds, les dents ou les oreilles ? Ajoutant que je suis moi-même handicapée et que si je peux marcher, mes jambes ne sont pas aussi solides que cela.

L’employé appelle donc  à la rescousse un autre de ses collègues. Mais ça ne fait que deux employés pour cinq fauteuils !

A ce problème s’ajoute le fait que ni l’un ni l’autre des deux employés ne dispose du badge indispensable à l’ouverture de l’ascenseur. Sécurité oblige, seul le chef est habilité à ouvrir les portes de l’ascenseur. 

Dans ces conditions, pour ces deux employés, la solution est simple…. Vous êtes assis ? je vous rappelle qu’il s’agit de personnes à mobilité réduite pour lesquelles la Compagnie Air France a prévu un accompagnement lequel  j’imagine est payé même s’il est gratuit pour les passagers.

La solution est donc pour ces deux employés de faire prendre l’escalier aux cinq handicapés, tout en les aidant à monter.   Les quatre personnes restantes et valides vont garder les bagages et attendre le retour des deux employés et du chef qui arrive avec le fameux sésame pour l’ouverture de l’ascenseur.

Ce sont donc les quatre personnes valides, leurs bagages et les fauteuils qui ont eu la chance de bénéficier d’une montée à l’étage supérieur par l’ascenseur pendant que les cinq à mobilité réduite ont dû monter péniblement un étage à pieds !

Enfin, tout le monde est transporté, qui en fauteuil, qui en voiturette électrique,  jusqu’à un second ascenseur qui nous redescend  d’un étage jusqu’au poste de douane premier niveau de contrôle.

Nous passons ce premier niveau de contrôle sans problème et, comme nous avons Kiss avec nous, devons passer le second niveau de contrôle après avoir récupéré nos bagages.

Notre accompagnant m’informe que je dois demander un porteur pour les bagages car lui ne s’en charge pas ! Pourquoi un porteur ? Ne puis-je prendre un chariot et poser les valises dessus ? Si, bien sûr, si vous pouvez les porter vous-même car ce n’est pas mon rôle me répond-il.

Je récupère donc seule, nos deux valise de 23 kgs chacune que je place toujours aussi seule sur le chariot. Merci Monsieur, votre débordement de galanterie vous perdra !

Nous nous dirigeons vers le second niveau de contrôle. Il faut savoir qu’au Canada ce second niveau de contrôle est très sérieux et stricte. Si vous vous avisez de mentir sur votre déclaration et vos intentions quant à votre séjour, vos bagages sont entièrement fouillés et contrôlés, votre identité vérifiée et vos antécédents scrutés.

Malgré un nombre important de douaniers, les délais d’attente sont longs. Notre accompagnant s’il reste courtois, n’en demeure pas moins impatient de nous laisser, ce qu’il fait dès le passage de douane terminé, attendant sans doute un pourboire qu’il n’aura pas… je suis gentille et généreuse mais faut pas pousser !

Maintenant, il nous faut récupérer la voiture que nous avons louée. J’appelle donc la société de location qui doit nous envoyer une navette. En effet, cette société est située en dehors de l’aéroport à l’inverse d’autres sociétés aux tarifs un peu plus élevés.

Nous sommes au niveau des sorties à priori, c’est tout à fait normal, oui mais les navettes elles, sont situées au niveau supérieur, étage réservé à l’embarquement… ! Pour un esprit logique comme le mien, c’est difficile à comprendre.

Enfin, il est 18h et nous prenons possession de notre véhicule. Et là, surprise ! Nous avons des sièges  baquet ! J’ai aimé cela à 20 ans, mais avec trois décennies de plus j’apprécie beaucoup moins l’inconfort de ce type de siège.

Nous partons malgré tout au volant de cette Ford Fiesta mais ne serons pas à la fête et je prévois de téléphoner le lendemain pour changer de voiture.

En vingt minutes nous arrivons chez nous où, comme toujours, nous sommes accueillis par nos amis heureux de nous retrouver.

Après un bon plat de pâtes et un café tout aussi bon, nous regagnons nos appartements et nous installons. Le temps de défaire nos bagages et de tout ranger, nous atteignons allègrement 23h30 heure locale. Ajoutez 6heures pour être à l’heure française…. Et oui,  nous avons fait le tour du cadran !

 

 

 

Commentaires

28.06.2016 08:03

Françoise Gumina

et ben

22.05.2016 12:58

nicole

Eh bien apres ce periple je vous souhaite de bonne vacances gros bisous