14. mai, 2016

vendredi 13 mai

Levés de bonne heure, la journée s'annonçait fort belle. C'était sans compter sur un vendredi 13 que nous n'avions pas remarqué sur le calendrier 😥

Je vous rassure, rien de grave, juste la pluie qui s'est invitée nous obligeant à modifier nos plans. Les superstitieux mettront cela sur le compte de la malédiction du vendredi 13, personnellement, je mettrai cela sur le compte des sautes d'humeur de Dame Nature ce qui me parait plus crédible et convient mieux à mon esprit cartésien 🙂.

Fort pragmatiques, plutôt que de faire le jardinage que nous avions prévu, nous sommes allés magasiner. Encore, me direz-vous. Et oui, de deux choses l’une ; soit nous mangeons énormément, soit nous ne prévoyons pas suffisamment. J’opte pour la deuxième solution beaucoup plus crédible en ce qui nous concerne.

 En fait, nous ne nous sommes pas encore vraiment habitués aux produits canadiens et hésitons encore à tester certains d’entre eux. Notre dernière expérience en la matière n’a pas été très probante ; nous avions flashé sur des saucisses à la moutarde et au miel.

Ça aurait pu être bon, mais c’était plutôt très mauvais. Ce n’était pas le mélange moutarde et miel qui goûtait mal, mais la viande en elle-même. Je ne sais pas de quoi étaient composées ces saucisses, était-ce des saucisses reconstituées à l’instar des œufs ou du fromage en tube venus tout droit du pays voisin ? Nous ne le saurons sans doute jamais, mais notre souhait d’expérience culinaire en a pris un coup.

Donc nous sommes partis faire quelques achats. Epicerie pour commencer, visite d’un magasin à un dollar pour continuer…

Ces boutiques a un dollar sont assez extraordinaires et regorgent d’objets et produits insolites et vu le prix affiché, on se laisse tenté aisément par certains d’entre eux. Je me suis d’ailleurs laissée tenter par des boutons très originaux, destinés aux pantalons d’un petit diablotin marseillais que je côtoie régulièrement.

Attention toutefois, un dollar, c’est le prix brut auquel il convient d’ajouter les taxes.  5% pour la TPS - taxe sur les produits et services – (notre TVA) et 9.975%  de TVQ –taxe de vente au Québec -. En tout environ 15% d’impôt indirect, nettement inférieur à ce que nous payons. Ce qui n’empêche pas les québécois de penser qu’ils paient encore trop de taxes.

Ainsi on peut lire ou entendre dire ceci : « TVis au Québec et TPayes en Sacrement » (« sacrement », juron québécois  pouvant être traduit par « putain »).

Enfin, nous terminions nos achats par une visite au Pharmaprix.  D’après le nom, il s’agit d’une pharmacie. Oui, mais pas que…

Certes, dans ce type de magasin vous trouverez des produits pharmaceutiques et pourrez y présenter votre ordonnance, mais vous pourrez également vous y fournir en produits cosmétiques, parapharmaceutiques et autres produits n’ayant aucun lien avec le médical ou le paramédical. En clair au Québec, on trouve de tout partout !

Nos achats terminés, la pluie continuait de nous narguer. Pas grave, il était temps pour nous de déjeuner et de faire une sieste ? Non ! Pas du tout.  Juste prendre un peu de temps, faire quelques mots croisés par exemple en ayant un œil sur le programme télévisé. Ici, il faut juste avoir un œil sur la TV et surtout ne pas s’intéresser au programme, ce qui est mon cas. Je ne suis pas une accroc de TV et au Québec encore moins qu’ailleurs.

Un programme qui devrait normalement ne durer qu’une heure vous fait passer une soirée complète tant il est entrecoupé de pages publicitaires.  Dix minutes de film par exemple, et hop ! Cinq minutes de publicité. Et on recommence, après les dix minutes suivantes… un autre cinq minutes de pub et ainsi de suite. De quoi vous faire détester le film ou l’émission que vous êtes en train de regarder.

Il est 15 heures. Enfin la pluie a cessé ! Nous allons pouvoir continuer notre travail de « jardinier ». Aujourd’hui, on s’attaque au potager de Mariève, un petit carré de 2 mètres carrés environ qu’elle n’a malheureusement pu entretenir en raison de ses problèmes de santé.

L’herbe y est haute il faut bêcher ce carré avant de songer à y replanter quoi que ce soit. La pluie qui aurait pu être mal venue nous a facilité les choses. La terre est meuble et la fourche bêche s’y enfonce sans trop d’effort. Sans trop d’effort ne signifie toutefois pas que ce soit facile. Après moins de deux heures le terrain est propre, prêt à recevoir légumes, fines herbes et pourquoi pas quelques fleurs. Demain nous  compartimenterons  ce petit carré en fonction de ce que souhaite Mariève.

La journée s’achèvera par un souper rapide.

 

 

Commentaires

23.05.2016 05:51

Céline (la petite nièce à Tantine)

Aaaaaaahhhhh Les pubs à la TV ! Ne m'en parlez pas ! Mais il y a une astuce... Du moins qui amoindrit le mal.. L'enregistrement et zape les pubs ! ;)