Dimanche 15 mai

Après la pluie de la nuit, le temps maussade de la journée. Il ne fait pas très beau et surtout pas très chaud. Pas plus d’une dizaine de degrés pour ce dimanche.

Ce n’est encore pas aujourd’hui que nous irons faire de belles photos. Non pas que les photos puissent être ratées lorsqu’il fait mauvais temps, mais simplement parce que la température ne nous inspire pas du tout.

Mais ce n’est pas grave, nous avons le jardin potager à terminer. La nuit portant conseil, j’ai eu l’idée de fabriquer des panneaux que Mariève pourra accrocher entre eux. L’avantage c’est que la structure sera démontable et pourra être rangée pour l’hiver afin qu’elle ne s’abime pas.

Je transmets donc l’idée au maître d’œuvre afin qu’il réfléchisse aux matériaux nécessaires…

Les plans terminés, nous décidons donc de nous rendre dans un des magasins de bricolage de la région.

Nos projets vont être quelque  peu perturbés par la voiture… Décidément cette année la chance ne nous sourit pas.

Déjà la veille au soir en rentrant de notre superbe soirée chez notre Célinette, un voyant s’était allumé et un message nous avait inquiétés. Ce message en anglais car il faut savoir qu’ici tout ce qui concerne l’auto est décrit en anglais (pour un pays qui prétend que nous avons en France beaucoup d’anglicismes….No Comment !). Donc ce message nous informait qu’il y avait un problème de « brake-fluid. En français ; un problème de liquide de frein….

Inquiets, mais pas trop, nous avions continué notre route pour arriver à la maison sans problème.

Oui mais, aujourd’hui, après à peine 300 mètres de route, le même message… Puis  300 ou 400 mètres plus loin encore le même message… Ce, cinq ou six fois de suite. Nous ne pouvions décemment prendre l’autoroute comme ça et décidions de nous rendre chez le loueur d’autos.

Nous avons perdu plus d’une heure, tout d’abord à expliquer que nous avions ce message. Mais on ne vous croit pas sur parole. Alors l’employé soulève le capot et vérifie. Sauf qu’il  ne connait pas le modèle de la voiture et ne sait pas où se trouve le bocal de Lockheed.  Jean-Pierre lui montre en même temps qu’il constate avec effroi que le bocal en question est vide !

L’employé prend alors conscience (mais à moitié seulement) qu’il ne peut pas nous laisser rouler ainsi. Cependant il est seul et aujourd’hui dimanche, il n’y a pas de mécanicien. Il ne peut donc faire le nécessaire lui-même.

Par ailleurs, il ne possède pas de véhicule de remplacement… Il téléphone deux ou trois fois pour nous trouver un autre véhicule. Finalement, une agence pas très éloignée de celle où nous sommes dispose d’une voiture.

Nouveau problème, ce véhicule est d’une catégorie supérieure à celle que j’ai choisie au moment de la location. L’employé me dit que ça pose souci, la société va perdre de l’argent… Et nous ? Nous aurions pu perdre notre vie dans cette histoire ! Je lui réponds que ce n’est pas trop mon  problème, que j’ai loué un véhicule qui aurait dû être correct, que c’est la deuxième fois que je suis obligée de changer, lui rappelant que le premier véhicule était très inconfortable, mal entretenu. Que celui-ci paraissait nettement mieux mais que visiblement l’entretien mécanique était plus que superficiel…

Deuxième problème, je n’avais pas sur moi les papiers concernant l’état du véhicule que l’on m’avait loué. Ben non ! je ne les avais pas, je n’avais pas prévu un manque de Lockheed dans le bocal et un passage à l’agence de location !

Enfin, après plusieurs échanges avec son confrère, décision était prise de nous fournir un autre véhicule sans que nous soyons dans l’obligation de repasser à la maison chercher les fameux papiers. Mais pour récupérer cette auto, il fallait que nous nous rendions à quelques kilomètres de là…. Ici les distances sont grandes et quelques kilomètres peuvent se transformer facilement en une bonne dizaine.

Nous sommes donc repartis avec notre voiture sans liquide de frein vers cette autre agence qui nous attendait pour procéder à l’échange.

L’inspection du véhicule était réalisée très, très, t… rapidement ! Je signalais un petit problème de caméra de recul qui, n’étant pas fixée correctement s’orientait ostensiblement vers la plaque minéralogique de l’auto, celle-ci n’étant elle-même pas vraiment bien fixée non plus. « C’est correct » me répondit l’employée sans même noté l’incident sur son papier. Le suivant aurait donc le même problème que moi….

Enfin on nous remit les clés de notre nouveau véhicule. Et là ! WAOU ! Un Dodge caravan ! 7 places…  Ouverture des portes automatiques, portières passagers à ouverture latérale. Véhicule quasiment neuf 17000 km.  Catégorie largement au-dessus de celle choisie au départ. Reste que la consommation est un peu supérieure, mais on ne va pas faire la fine bouche….

Après que l’employée nous ait expliqué toutes les commandes (c’est la première fois que nous louons une voiture ici et que l’on nous montre son fonctionnement) nous repartons et poursuivons notre journée.

Direction le magasin de bricolage, accompagnés cette fois-ci de Francis que nous sommes allés chercher.

C’est dimanche, le temps est gris, alors les lavallois font du magasinage. C’est du moins l’explication que Francis nous donne lorsque nous constatons que le centre commercial est pris d’assaut et que son accès provoque une longue file d’attente.

Nous décidons alors de nous rendre à une autre place. Là encore il y a du monde, mais moins… Nous faisons nos achats et regagnons la maison non sans avoir fait un détour par un magasin que nous voulions, Jean-Pierre et mo,i visiter. Une chaine dont le nom est Première Moisson. On y trouve du pain… frais et croustillant entre autre. De très bons produits totalement différents de ce que l’on peut trouver dans des grandes surfaces classiques. Les prix sont un peu plus élevés, mais quelle différence gustative !

En plus du pain, nous achetons quatre petites gâteries que nous allons partager  Mariève, Francis Jean-Pierre et moi.

Malheureusement Mariève n’est pas en forme et ne profitera pas avec nous de cette fin de journée. Dommage, la pâtisserie est «écœurante » !  Comprenez délicieuse. C’est sûr, nous retournerons dans ce magasin….

Notre journée s’achève, bien mouvementée, espérons que les suivantes seront des plus calmes.