2. juin, 2016

Mercredi 1er juin

Encore une belle journée aujourd'hui avec des températures moins chaudes mais plus agréables, le thermomètre affichant 24 à 26 degrés.

En début d'après-midi, nous partons, comme nous l'avions prévu, pour le parc du Mont Royal. Un des plus importants poumons d'oxygène dans Montréal. Le sommet culmine à 234 mètres et offre une vue magnifique sur la ville. Ce parc est situé à une vingtaine de minutes environ de la maison.

C'est Jacques Cartier qui, en 1535 alors qu'il visitait "Hochelaga" devenu Montréal, monta  sur la montagne située à proximité et la nomma mont Royal en l'honneur du roi François 1er.

Une des places les plus fréquentées par les touristes, le Belvédère Kondiaronk du nom du   Huron Kondiaronk ayant pris une grande part dans les négocations de la grande paix de Montréal. Il mourut deux jours avant la signature du traité officiel.

C'est de cet endroit que l'on peut avoir une des plus belles vues sur la ville. 

Le parc a une superficie d'un peu plus de 2 km2. De nombreux sentiers pouvant être parcourus à pieds ou en vélo (le parc est interdit aux voitures) vous emmènent au coeur de la forêt où il est possible d'observer la flore, mais aussi la faune et notamment les écureuils qui mènent une vie tranquille en plein coeur de la ville. 

Ce parc est magnifique, une variété végétale faite de bois et prairies, pelouses aménagées plantées de différentes espèces d'arbres à l'ombre desquels les Montréalais viennent se reposer. On peut également faire le tour du lac des Castors (grand bassin artificiel).

Jusqu'à ce jour nous n'étions allés au parc du mont Royal qu'en automne où la nature arbore ses couleurs majestueuses et en hiver où les écureuils, habitués à l'être humain, viennent chercher de la nourriture. Par ailleurs, des nichoirs pour les différentes espèces d'oiseaux sont installés et nos petits quatre pattes, très malins, viennent manger la nourriture qui y est déposée.

Vous les trouver donc partout et n'avez que l'embarras du choix pour les photographier.

Au printemps, c'est autre chose. Plus de nourriture dans les nichoirs, chacun doit se débrouiller pour trouver sa pitance. 

Il nous faut donc observer, écouter pour apercevoir un écureuil. Pour le photographier il faut ensuite faire preuve de patience, attendre le bon moment et ne pas l'effrayer. Les moins farouches jouent à cache-cache avec le photographe...

Après environ deux heures de plein air, il était de rentrer. Nous n'imaginions pas passer deux nouvelles heures.... dans la congestion de la ville !

Beaucoup de travaux dans la ville. Le temps est court, l'hiver vient de se terminer et sera de retour dans quatre ou cinq mois, la ville fait donc le maximum pour remettre en état les routes dégradées par les intempéries et procéder à la réfection de conduites souterraines. A cela s'ajoute, comme dans toutes les grandes villes, les aménagements urbains et les constructions nouvelles.

Madame GPS nous indiquait un chemin en plein cœur des embouteillages. Jean-Pierre une carte sur les genoux cherchait un autre trajet. Mais quel que soit la route prise, nous retombions dans la congestion.

Enfin, à six heures du soir, nous parvenions à regagner nos appartements. Il était temps de nous restaurer car depuis le matin, nous n'avions rien mangé. 

En fin de soirée, nous avions rendez-vous avec Céline notre nièce et nous nous sommes rendus sur son lieu de travail. Craignant de nouveau "bouchons" nous sommes partis de très bonne heure. Finalement, c'est avec une heure et demie d'avance sur l'horaire prévu que nous sommes arrivés à destination. La congestion était partie aussi vite qu'elle était arrivée. Chacun ayant réintégré son lieu de vie, la ville était relativement calme.

Comme d'habitude, nous avons passé un court, mais agréable moment avec notre nièce très attentionnée.

Le retour à Laval s'est effectué sans problème. Une fois rentrés à la maison, il était temps pour nous de mettre un terme à cette journée en allant nous coucher.