23. juin, 2016

Mercredi 22 juin

Temps maussade ce matin au réveil. Les températures sont en baisse, mais bien plus agréable que ces jours derniers avec nettement moins d'humidité.

Au programme de la journée, la visite à notre amie Denise du côté de Sainte Hyacinthe, petite ville située à environ 80 kilomètres de chez nous. Il nous faut normalement une heure pour nous y rendre.

Mais une heure, c'est sans compter sur la congestion due aux nombreux travaux sur les routes. Nous avons rendez-vous dans un petit restaurant à 11h30 mais nous n'arriverons que vers midi et quart...

Denise ayant eu de sérieux problèmes de santé il y a quelques temps est accompagnée de son amie Louise Ann qui s'occupe beaucoup d'elle et l'accompagne un peu partout.

Dès notre arrivée, après les embrassades, nous ne perdons pas de temps et entrons nous installer dans le restaurant.

La conversation est très animée. Nous avons beaucoup de plaisir à discuter avec Denise et son amie qui a de nombreuses histoires drôles à nous raconter. Nous rions beaucoup et passons un agréable moment.

Le repas terminé, nous sortons et continuons notre conversation dehors. Louise est intarissable. Au moment de nous quitter elle nous raconte une de ses mésaventures avec un vendeur de voiture. Enfin, pour être plus précise, avec un Monsieur qu'elle croyait être le vendeur de voiture en question. Celle-ci ayant rendez-vous à 7 heures du soir avec le concessionnaire attend à la sortie de son immeuble le vendeur qui doit arriver dans une voiture noire dont j'ai oublié la marque. Tous deux doivent se rendre au garage afin de réaliser la vente éventuelle de l'auto.

Sept heures précises, un voiture noire arrive, avec à son bord un Monsieur. La voiture s'arrête devant la porte de l'immeuble. Notre amie Louise ouvre alors la portière du véhicule et s'installe à côté du chauffeur et engage la conversation portant essentiellement sur l'auto qu'elle trouve très belle et à son goût. 

Notre amie ne s'aperçoit de sa méprise qu'au moment où elle dit au conducteur ; "on peut y aller". Ce dernier très stoïquement lui répond qu'il aimerait bien l'emmener où elle veut, mais qu'il est venue chercher sa maman qu'il doit accompagner...

J'imagine très bien la réaction de Louise à cet instant précis et je pense que, tout comme elle, je serais descendue du véhicule plus vite qu'il ne le faut pour le dire...

C'est donc sur l'éclat de rire général provoqué par cette histoire que nous nous sommes quittés en promettant de nous revoir au moins une fois avant notre retour en France.

Le voyage de retour jusque Laval était encore plus long qu'à l'aller. A la radio on annonce des accidents sur toutes les routes que nous devons emprunter... Deux heures pour arriver chez nous, mais.... sans incident.