27. juin, 2016

Dimanche 26 juin

Le beau temps et la chaleur s'installe, ce matin au réveil déjà 22 degrés. Hier la température était montée à 30 degrés.

Je n'ai pas posté de message concernant la journée d'hier ni celle de vendredi qui furent très calmes et consacrées au repos et au rangement. Par ailleurs, nous avons crains la foule sur les routes du pays en raison de la fête nationale.

Et puis, même en vacances, nous ne pouvons pas toujours être sur les routes...

Nous nous étions tout de même rendus dans un centre d'achat, histoire de bénéficier de l'air climatisé comme tout bon retraité qui se respecte😉. Nous avons été étonnés par le nombre de femmes circulant en short. C'est la grande mode ici. En moins d'une demi-heure, j'en ai compté une quarantaine. A mon avis, une femme sur trois ici porte le short.

Ce matin, nous sommes allés visiter une ferme spéciale. En effet, dans cette ferme, ce ne sont pas des bovins ou des ovins qui sont élevés, mais des alpagas et plus précisément des alpagas huacayas.

Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par Audrey et Cathy, deux charmantes jeunes filles pationnées par leur travail, qui vont nous fournir une foule de renseignements sur ces gentils camélidés dont il existe deux sortes ; les huacayas et les suris alpagas.

Par exemple, contrairement aux moutons, on ne parle pas de laine d'alpagas, mais de fibre. La toison de l'alpaga est comparable aux cheveux et ne comporte pas de graisse comme peut en comporter la laine du mouton.

Les alpagas sont originaires d'Amérique du Sud mais se sont très bien adaptés au climat canadien.

Plus petit que le lama, l'alpaga ne va peser une fois adulte, qu'entre 50 et 80 kilos. Le lama lui, pèsera entre 130 et 180 kilos.

Les alpagas sont intelligents et curieux. Mais attention, tout comme le lama, l'alpaga est susceptible et n'aime pas qu'on "l'achale". Si vous l'énervez un peu trop, il n'hésitera pas à vous cracher dessus. 

Dans cette ferme d'élevage, pour cette année, déjà trois naissances ont eu lieu, on attend encore quatre ou cinq crias (bébés)

La gestation de la femelle lama est d’un peu plus de onze mois et à priori, celle-ci peut mettre bas chaque année.

Dans cet élevage d'alpagas, nous avons pu voir également quelques lamas qui sont d'excellents gardiens contre les prédateurs.

Nous avons eu le privilège de voir Admiration,  le dernier né venu au monde hier.

Nous avons été invités à nous rendre dans la boutique où sont présentés tous les produits réalisés en fibre d'alpagas.

L'élevage visité travaille en partenariat avec des Péruviens qui tissent sur commande un certain nombre de produits. C'est un partenariat qui permet de vendre des produits à des tarifs très abordables d'une part et aide les artisans péruviens sélectionnés d'autre part.

A la demande des éleveurs québécois, ces produits, contrairement aux produits traditionnels péruviens, ne comportent que quatre à cinq couleurs maximum. Ce qui donne la possibilité de porter des produits de qualité pour une garde-robe classique...

Il faut savoir que la fibre d'alpaga est sept fois plus chaude que la laine de mouton. Elle est aussi nettement mois irritante pour la peau.

Notre visite terminée, nous sommes rentrés sur Laval. Cette fin de semaine était une fin de semaine spéciale, c'était la fête nationale du Québec et beaucoup avaient profité des trois jours de congés pour quitter les grandes villes. Nous nous sommes vite aperçus de la congestion qui se préparait alors qu'il n'était que deux heures de l'après-midi.

Nous avons laissé de côté le GPS électronique pour un "JPS" plus efficace🤪. Jean-Pierre a repris la bonne vieille carte dont il ne se sépare jamais et nous avons ainsi emprunté les petites routes de campagne évitant les bouchons (voire les accidents). La route du retour était plaisante et finalement pas véritablement plus longue que l'autoroute.

Après avoir pris notre repas quotidien, nous avons profité du jardin quelques heures.

Demain nous envisageons de nous rendre à l'Ile d'Orléans...