BLESSURES D'ENFANCE
Béatrice Cressiot 23 janvier 2006
Pas plus qu’on ne demande à venir sur cette terre
On ne fait pas le choix du ventre de sa mère
C’est pourquoi aujourd’hui j’envie ces deux enfants
Qui ont l’immense chance de t’avoir comme Maman
Tu es l’amie complice de leurs tendres moments
Tu es consolatrice des jours de déchirement
Tour à tour lavandière, cuisinière, infirmière
Tu laves, nettoies et panses toutes plaies, toute misère
Si j’avais pu choisir le lieu où je naissais
Oui sans hésitation chez toi serais allée
Tu représentes celle dont rêvent certains enfants
Tu es en tout cas celle d’ont j’ai rêvée souvent
A défaut d’une mère tu pourrais être la soeur
Dans les bras de laquelle sans gêne et sans pudeur
Je pourrais me blottir trouver l’apaisement
D’une enfance troublée par de nombreux tourments
Tu saurais écouter et panser les blessures
D’un cœur qui n’est encore, malgré le poids des ans,
Que celui d’un enfant qui désespérément
Souhaite, du manque d’amour maternel, guérir la fracture
Bien que tu sois élevée au rang de grande sœur,
Au fond de moi je sais que tu n’es que l’amie
A qui je n’ peux tout dire, même si j’en ai envie
A qui je n’ose tout dire par peur ou par pudeur
Je ne crois pas d’ailleurs qu’un jour l’on puisse guérir
Des blessures de l’enfance de toutes ces meurtrissures
Tout juste l’amitié peut-elle les adoucir
Comme tu l’as si bien fait, Amie dont je suis sûre
Béatrice Cressiot
23 janvier 2006
Derniers commentaires
Juste superbe !
on a vu les images elle sont très belle le Québec est formidable
Nouveau départ, le 3 août 2016..... par une température encore superbe! ce sera demain....un dernier café pris ensemble et voilà! Il faut toujours partir pour mieux revenir, alors à +.
Lundi le 25-07-2016
On pense déjà au retour à Marseilles...... que de beau temps, de rires de belles rencontres! Même la Nature pleure aujourd'hui et pleurera avant ton départ.